Philippe Guillard - Livre d'Or

mise à jour : 15 avril 2015  

- Livre d'Or :

Danièle Sala 03/2015
« Quand on me demande » est toujours sur le dessus de ma pile de CD depuis que je l’ai reçu , pour moi un des meilleurs de l’ année 2014 .
Que dire encore de cet indomptable ferrailleur de mots, qui fait fleurir des blessures de la vie d’éclatants soleils, qui puise dans les greniers de sa mémoire les souvenirs les plus féconds, les émotions les plus fortes : » Le désespoir de Paul Eluard, les ombres du soir », et » de curieuses et drôles d’histoires . »
Dire que sa voix de rocaille » sans filtre » prend aux tripes et nous envoie dans un univers étrange et familier à la fois, en toute simplicité, en toute générosité , sur des musiques vibrantes et chaloupées . Et penser que ce n’est qu’un premier album en temps ACI et qu’on aura encore beaucoup à découvrir de lui …


Catherine Laugier 01/ 2015
Le CD des compositions de Philippe Guillard passe tout le temps quand le lecteur veut bien ne pas dérailler, sinon il y a les plates-formes légales qui m’accompagnent sur l’ordinateur…pour vivre, pour s’en aller, pour pleurer, pour peindre et pour danser (tango, valse, java, rock comme vous voulez…).
Qu’il revienne ou s’envoie promener, il a heureusement d’autres vies …
Tous ce qui est important dans une existence, exprimé avec vérité et poésie, et une si belle langue, populaire et recherchée tout à la fois: »On peut toujours cogner/ J’n'ouvrirai qu’au soleil/On peut toujours m’chercher/J’ai soufflé ma chandelle/Je vous laisse derrière moi votre babel de bruit/App’lez moi, je m’en vais, je ne suis plus d’ici »
Oui, vivement un concert en Live, et un prochain album !


Delphine Lisenborg 09/2014
Très belle soirée hier au théâtre Comédie Nation pour la présentation de l'album des compositions de Philippe Guillard, avec son fils Rudy à la guitare et Christophe Barennes aux claviers et accordéon. "Quand on me demande" est un album intimiste, à la fois réaliste et sensible ; aux paroles parfois crues et éloignées d'un quotidien névrosé, poétiques aux mots mêlés stimulant des images à la limite du surréalisme. Léo Ferré et Allain Leprest ont dû bien apprécier, et pas qu'eux...


Françoise Granger 2014
Chaque concert de Philippe GUILLARD nous plonge dans la beauté âpre mais fraternelle des textes de Ferré, ou des autres poètes que Léo avait mis en musique.

Bien sûr il y a la voix, âpre elle aussi, qui vous vrille les mots dans les oreilles et le coeur, mais il faut aussi voir l'acteur qui fait vibrer les idées, vous les flanque droit dans les yeux et vous met bien ça dans la courbure !

On ne va pas parler des choses qui fâchent, comme de l'absence totale de tels artistes dans les circuits radiophoniques et a fortiori télévisés..., de la difficulté d'exister pour ces chanteurs et musiciens talentueux tant qu'un tourneur efficace ne les a pas repérés... car il y a, heureusement, les curieux qui "tombent" parfois sur eux au détour d'un verre au comptoir d'un troquet, et le bouche à oreille entre les aficionados et leurs contacts, et la fidélité de ceux qui, une fois, conquis, ne les lâchent plus.


Alain Meilland (metteur en scène de théâtre) 2013
« Guillard n'utilise pas le mot "réinventé" mais "revisité" et il se comporte ainsi en "acteur" donc en véritable interprète qui véhicule dans le même élan ses propres émotions, avec celles du personnage que lui-même met en scène. En conclusion je dirai que je suis très touché par cette façon qu'il a d'interpréter Ferré.
Et j'ajouterai, en tchatcheur de mauvaise foi qu'il existe une troisième catégorie d'interprètes qui ne coexistent ni AVEC ni PAR Léo, mais qui s'en servent uniquement pour alimenter ce que Guy Bedos appelle la silicone des artistes : Leur mégalomanie.
Ceux là, ceux qui ne sont capables que de coexister avec eux-mêmes, je les range : dans la fosse très commune des "Lalaneries". »


Jérôme Delepine 2013
L'interprétation est incarnée, profonde...Une sorte de symbiose entre l'émotion crée par Léotard, l'énergie d'un Loîc Lantoine, la profondeur du chant d'Anne Gaetan… »


Eric Chardin 2012
Je comprends pourquoi Marie Ferré dit qu'il est actuellement l'un des tous meilleurs interprètes de Léo ; je me suis pris une claque identique à mon premier concert Leprest… Pour situer le monsieur, je dirai qu'il navigue entre Léotard et Brel, entre Leprest et Denis Lavant.


Jean-Louis Zaccaron 2012
Durant deux heures, Philippe Guillard fait vraiment vivre Léo Ferré. Avec sa voix rocailleuse qui sait se faire parfois douce, il nous présente son Léo Ferré, sans chercher à imiter qui que ce soit. Il chante avec son cœur, et sa présence irradie les chansons, et donne envie de découvrir et de redécouvrir cet immense auteur-compositeur-interprète qu’est Léo Ferré. Un interprète singulier de Ferré…